Birgit Malsack-Winkemann, première accusée dans un procès sur des accusations de coup d’État, plaide son innocence, critiquant à la fois la justice et ses co-accusés. Elle refuse d’admettre toute discussion sur la violence prévue, camouflant ses véritables intentions derrière un discours confus et contradictoire sur la souveraineté allemande et un changement systémique. Les débats autour de la définition même d’une “union terroriste” sont en cours.
Birgit Malsack-Winkemann, ancienne députée de l’AfD, est la première accusée à se défendre lors du procès en cours à Francfort, où elle fait face à des accusations de terrorisme et de haute trahison. Elle se plaint d’être maltraitée, tant par la justice que par ses co-accusés, qu’elle dit avoir mal jugée. Malsack-Winkemann rejette les accusations de coup d’État violent, affirmant qu’aucune discussion à ce sujet n’a eu lieu lors de ses rencontres avec son co-accusé, Heinrich XIII. Prinz Reuß, qu’elle clame être un allié du mouvement qu’elle soutenait, celui des “Citoyens du Reich”. Elle soutient que leur intention était de favoriser un changement de système par des actions légales, en lien avec une prétendue force militaire secrète, la “Nouvelle Alliance”, issue de théories conspirationnistes. Malgré son assurance, son discours chaotique soulève davantage de questions que de réponses, et le tribunal devra examiner si le groupe justifie réellement le qualificatif de “union terroriste”. Malsack-Winkemann poursuivra son monologue lors des prochaines audiences.
Le procès concerne des membres d’un groupe accusé de préparer une insurrection contre l’État allemand sous le prétexte d’un traumatisme historique lié à la souveraineté allemande. L’affaire a attiré l’attention des médias, en partie en raison du profil d’un de ses accusés, Heinrich XIII, un prince impliqué dans ce qui est considéré comme une idéologie extrémiste. Malsack-Winkemann représente une voix notable dans ce procès et ses témoignages et déclarations illustrent les croyances qui animent ces mouvements.
Le procès met en lumière la complexité des accusations de terrorisme contre un groupe qui semble manquer de cohésion. Les déclarations de Malsack-Winkemann révèlent des contradictions et des absurdités qui exigent une attention particulière de la part du tribunal quant à la réalité des intentions de ce groupe. Le débat sur la légitimité de ces accusations est loin d’être tranché et continuera à se développer dans les audiences à venir.
Source Originale: taz.de
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